• Couverture rigide – 240 pages
  • Editeur: Editions Pyramyd
  • Langue: Français
  • Taille: 26.5cm x 20.8cm
  • ISBN: 978-2350174822

Sorti in mai 2020.   

Un mot de l’éditeur:

Photographe passionné par les lieux abandonnés, Jonk a parcouru toute l’Europe de l’Est ex-soviétique pour immortaliser les traces d’un autre temps. De l’Allemagne de l’Est à l’Ukraine, en passant par la Hongrie et la Bulgarie, il a arpenté ces zones délaissées et croisé de nombreuses « capsules temporelles ». Mines, bases militaires, théâtres, écoles, ou encore hôpitaux sont autant de lieux dans lesquels s’incarnait le communisme soviétique. Autant d’endroits porteurs de symboles forts, de devises ouvrières, de figures politiques. Les bunkers d’un autre âge, la zone d’exclusion de Tchernobyl, les écoles militaires nous racontent, à leur manière, le XXe siècle.

Un mot de l’auteur:

Pour être touché par un lieu, j’ai besoin de voir que seul le temps passé a eu un impact sur lui, sans  intervention humaine : murs fissurés, peinture écaillée, fer rouillé, nature qui reprend le dessus. L’idéal est même de me sentir dans ce que j’appelle une capsule temporelle, avoir l’impression que le temps est figé depuis des années, des décennies.

Avec le temps, mon intérêt s’est concentré sur ces lieux sur lesquels le temps a eu un impact. Parmi eux se trouve ce qui me semble le plus fort dans ce domaine de l’abandon : s’il s’agit certainement du retour de la nature d’un point de vue philosophique, ce sont sûrement les vestiges soviétiques sur le plan pictural.

Qu’y a-t-il de plus fort qu’un théâtre tout décrépi avec une banderole  où l’on peut lire « L’art appartient au peuple ! »  en caractère cyrillique  au-dessus de la scène et  « V.I. Lénine »  en signature de la citation?

Qu’y a-t-il de plus fort que de se retrouver dans le quartier général des forces soviétiques en Allemagne de l’Est et tomber sur la carte du plan d’attaque stratégique de Berlin en 1945 ?

Qu’y a-t-il de plus fort que de se trouver sur le toit d’un immeuble de 16 étages à Pripiat dans la Zone d’Exclusion de Tchernobyl  et être devant une structure métallique de plusieurs mètres de haut représentant un marteau et une faucille?

Ce ne sont là que trois exemples parmi des milliers que j’ai eu la chance de photographier.

Goodbye Lenin est mon cinquième livre et j’y présente une sélection des photographies réalisées lors de 16 voyages entre 2015 et 2019.

J’ai ainsi parcouru toutes les anciennes Républiques Socialistes Soviétiques en Europe de l’Est et aujourd’hui pays indépendants: Estonie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Ukraine et Moldavie, mais aussi des pays dits « satellites » : L’Allemagne de l’Est, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie.

Un chapitre par pays présente des vestiges soviétiques légendés, introduit par l’histoire soviétique du pays.

« В этой серии фотографий Jonk сумел передать ощущение остановившегося времени, где царит коммунизм, где с транспарантов вещает Ленин, а на потрескавшейся краске все еще горит красная звезда. » AD Architectural Digest

« The album is a fascinating record of the photographer’s journey around the former Eastern Bloc countries. » Label Magazine

« Nakon Jonkove knjige o spomenicima bivše Jugoslavije, ovog puta se ovaj francuski fotograf usredsredio na ostatke sovjetske arhitekture širom Istočnog bloka. Tako je nastala knjiga “Zbogom Lenjine” sa fascinantnim slikama poput derutnog pozorišta na kojem ćirilicom piše citat Lenjina: “Umetnost pripada narodu”, a tu je i fotografija strateških mapa napada na Berlin uslikanih u sedištu Sovjetskih snaga u Istočnoj Nemačkoj. Ipak, jedna od najzapaženijih fotografija je i ona na krovu zgrade u Pripjatu u zabranjenoj zoni u Černobilu sa metalnom konstrukcijom koja se završava srpom i čekićem. » Grandnja

 « Jonk nie idzie na łatwiznę. Podróżuje, by dotrzeć co najmisterniej skrytych świadków historii, o których chciałoby się tylko zapomnieć. Uwiecznia pamiątki minionej epoki, którą tak bardzo chcemy wyprzeć z naszej pamięci, a z drugiej – tak często do niej wracamy. Chcemy zapomnieć o socjalistycznym cieniu i upiorach na moskiewskich rozkazach, ale jednocześnie nie chcemy dać odejść pewnemu sentymentowi, wspomnieniom. To jak z nielubianym członkiem rodziny – męczy, nuży i irytuje, ale jednak jest nam bliski, jest jednak rodziną. » Onet kultura

« Jonk, photographe parisien est un amoureux des lieux abandonnés. Véritable globe-trotter, passionné par l’histoire du monde, il vient de publier un nouveau livre “Goodbye Lenin” regroupant des photos prises à travers toute l’Europe de l’Est. De l’Allemagne de l’Est à l’Ukraine en passant par la Hongrie et la Bulgarie il a visité des vieux théâtres, bunkers et autres places pour y capturer des symboles politiques tels que les fresques soviétiques ou l’architecture si particulière à cette période. Un travail documentaire colossal qui saura être apprécié par tous les amoureux de l’époque soviétique. » Beware

« Jonk garante que Goodbye Lenin é o primeiro fotolivro sobre a estética soviética que “revela este grau de exaustividade”. E deseja que, ao folheá-lo, o leitor viaje no tempo. “Boa viagem à URSS!” » P3

« Como en sus obras anteriores, Jonk no solo ha visitado esta zona del mundo, sino que ha hecho un viaje en el tiempo para reflejar cómo su historia se resiste a desaparecer pese al transcurso de los años. En los teatros, bases militares, escuelas u hospitales desamparados que inmortaliza en sus bellas fotografías sigue presente, aunque olvidada y deteriorada, la huella soviética y el comunismo. Una huella abandonada, pero que nunca se fue y que este artista ha rescatado en su libro. » Yahoo

« Goodbye Lenin porte un témoignage à la fois historique et esthétique sur un monde qui fut. Entre archéologie industrielle et déshérence idéologique, Jonk livre ainsi en – belles – images un témoignage sur ces «pays frères» qui, d’industries en paysages, de sites militaires en équipements collectifs ont été modelés selon les canons du «Grand frère». » Lignesdevie.ch

« Une époque révolue, imprimée, illustrée et narrée avec rigueur. » Le Monde de la Photo

« En partant à la recherche de casernes, bases, agglomérations militaires abandonnées en Europe de l’Est, c’est une vraie capsule temporelle qu’a ouvert le photographe Jonk : douze pays, de l’ex-RDA à l’Ukraine, une cinquantaine de bâtiments et d’espaces publics, pour un seul et grand frisson, celui de l’histoire avec un grand H. Alors ces vestiges du temps des Soviets, on les feuillette comme du bout des doigts, en retenant un peu sa respiration… » Architectures à vivre

« Jonk est avant tout un amoureux des lieux abandonnés où la nature reprend ses droits. Il parcourt le monde à leur recherche, comme pour mieux leur donner une seconde vie à travers ses photos. Les clichés de Jonk laissent transparaître une atmosphère particulière, chargée d’histoire. Dans son dernier ouvrage Goodbye Lenin – vestiges soviétiques en Europe de l’Est, l’artiste nous fait découvrir une autre de ses passions : les reliques soviétiques. Allemagne de l’Est, Estonie, Hongrie, Bulgarie, Tchernobyl… pendant près de quatre ans, Jonk a arpenté l’Europe de l’Est en quête de ces témoins d’une autre époque. Comme toujours, la nature est bien présente, mais elle ne tient plus le premier rôle. Elle est en quelque sorte le faire-valoir de ces « capsules temporelles » pour reprendre les propres mots du photographe. Trente ans après l’implosion de l’URSS, l’auteur nous propose une plongée dans le bloc de l’Est et nous invite à contempler ses clichés qui racontent une partie du XXe siècle, faite de symboles forts, de devises ouvrières ou de figures politiques. VICE a pris un petit cours d’histoire avec Jonk. » Vice

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