English version

Version française

  • Hardcover – 192 pages
  • Publisher: Jonglez Publishing
  • Language: English
  • Size: 29.7cm x 21cm
  • ISBN: 978-2-36195-377-5

Released in October 2019.

  • Couverture rigide – 192 pages
  • Editeur: Editions Jonglez
  • Langue: Français
  • Taille: 29.7cm x 21cm
  • ISBN: 978-2-36195-376-8

Sorti en october 2019.

“The Earth is the cradle of humanity, but who wants to spend his life in a cradle?” — Konstantin Tsiolkovsky

The Baikonur Cosmodrome in Kazakhstan was created by the Soviets in the 1950s. It was from Baikonur in 1988 that the first Soviet spaceplane, Buran, was launched, in response to the United States Space Shuttle.

The Buran programme would officially end in 1993 during the presidency of Boris Yeltsin, with only one Buran launch ever taking place — in 1988. Thereafter, parts of the Baikonur Cosmodrome fell into disuse, notably the sites connected with the launch of these Soviet craft. The two shuttles that were completed remain abandoned there, laid to rest in this atmospheric place.

This is the first time that photographs of these spectacular locations have been published in a book.

Jonk travelled 20km through the Kazakh desert under cover of night, entered the hangars clandestinely, and spent three nights there under the radar of military security to produce a truly incredible photographic reportage of what is considered today the world’s most important urban exploration site. Jonk reveals to us his excellent collection of photographs taken in the disused part of the Baikonur Cosmodrome. As well as providing us with these amazing pictures, he describes for us the incredible adventure of visiting a location that is unique in the world.

« La Terre est le berceau de l’humanité, mais qui a envie de passer sa vie dans un berceau ? » — Konstantin Tsiolkovski 

Le site spatial de Baïkonour, dans l’actuel Kazakhstan, a été créé par les Soviétiques dans les années 1950. C’est de Baïkonour que fut lancée en 1988 la première navette spatiale soviétique, du nom de Buran, concurrençant ainsi la navette spatiale des États-Unis.

Le programme Buran sera officiellement arrêté en 1993 par Boris Yeltsin, le seul et unique vol de Buran ayant ainsi eu lieu en 1988. Depuis, le cosmodrome de Baïkonour a été partiellement abandonné, et notamment les sites liés au lancement de la navette spatiale soviétique. Les deux navettes spatiales qui ont été construites y reposent désormais, à l’abandon, dans une ambiance inouïe.

C’est la toute première fois que des photos de ces sites absolument exceptionnels sont publiés dans un livre.

Jonk a parcouru de nuit 20 km dans le désert kazakh pour rentrer en fraude dans ces hangars où il a dormi 3 nuits, échappant aux rondes des militaires qui sécurisent l’espace pour créer un incroyable reportage photographique sur ce qui est considéré comme le site d’exploration urbaine le plus mythique du monde. En plus de nous révéler son excellente collection de photographies prises dans les parties abandonnées du Cosmodrome de Baïkonour, Jonk nous décrit l’incroyable aventure qu’a été la visite de ce lieu unique au monde.

REVUE DE PRESSE

« Jonk est un explorateur urbain chevronné, ou “urbexeur”, qui estime avoir photographié environ 1 500 lieux abandonnés dans le monde entier. Mais peu d’endroits étaient plus difficiles d’accès que le hangar Buran. » Wired  (traduit de l’anglais) 

« Noël est aussi une période de souvenir, de voyage dans la mémoire, où nous nous remémorons régulièrement des époques, des personnes et des lieux semi-oubliés. En l’occurrence, je ne vois pas de meilleur cadeau de Noël que “Baïkonour : Vestiges du programme spatial soviétique”. La création de cet album unique a nécessité une ingéniosité et une bravoure extrêmes de la part de son auteur, l’écrivain et photographe Jonk. Il a parcouru 20 km à travers le désert aride du Kazakhstan et, une fois arrivé à Baïkonour, il s’est glissé dans les hangars où se trouvaient les engins spatiaux abandonnés, dont deux navettes spatiales. Il a passé plusieurs jours dans l’ancien cosmodrome à prendre des photos tout en évitant les gardes armés. Le résultat est à couper le souffle. Les photos, à la fois tristes et très artistiques, des vestiges abandonnés et souvent en ruine de la technologie et de l’infrastructure du gigantesque projet spatial soviétique sont porteuses d’un message émotionnel et philosophique important : même les ambitions technologiques les plus audacieuses tombent inévitablement en poussière si elles sont menées comme une vitrine politique, mises en scène et guidées par un État totalitaire au détriment de son propre peuple. » Ingénierie et technologie (traduit de l’anglais) 

« Les deux navettes spatiales qui ont été construites y reposent désormais, à l’abandon, dans une ambiance irradie. C’est la toute première fois que des photos de ces sites absolument exceptionnels sont publiées dans un livre. Jonk a parcouru de nuit 20 kilomètres dans le désert kazakh pour rentrer en fraude dans ces hangars où il a dormi trois nuits, échappant aux rondes des militaires qui sécurisent l’espace. Un reportage photographique inimaginable dans ce qui est considéré aujourd’hui comme le site d’Urbex (urban exploration) le plus important au monde. Ce reportage exceptionnel sur un site secret, documenté au prix de tous les risques nous emmène au coeur du Kazakhstan, sur le Cosmodrome de Baïkonour qui fut le fleuron spatial de l’URSS. Le mur de Berlin tombe, la guerre froide s’achève, le programme spatial soviétique n’a plus de financement, la partie dédiée aux navettes tombe en désuétude… Une remontée dans le temps dans des lieux hantés par la course à l’espace que se livraient les USA et l’URSS. Spectaculaire et insolite, un livre exceptionnel. » Artistik Rezo

« Le volume “Baikonur : Vestiges of the Soviet Space Programme” raconte l’histoire de Bourane, la navette sovietique, et l’aventure de sa redécouverte avec des images magnifiques. Il emmène le lecteur à la découverte des artefacts du programme spatial soviétique – parmi tous les lieux perdus de la planète, la tombe de Bourane occupe une place particulière. » Stern (traduit de l’allemand) 

« Il a décrit toute cette expédition difficile et dangereuse dans son dernier album “Baikonur : Vestiges of the Soviet Space Program”, qui a été mis en vente en novembre de cette année, et dans lequel, outre des photographies exceptionnelles, il décrit les aventures qu’il a vécues en chemin. Jonk montre la puissance de ce qui a été créé, qui pour certains a sombré dans l’oubli et pour d’autres est un monument à la puissance toujours vivante du passé. D’autant plus qu’à la grandeur succède l’oubli. » Onet Culture (traduit du polonais) 

« Grandeur et décadence. Pendant quarante ans, Baïkonour, au Kazakhstan, a été le centre du programme spatial soviétique avant d’être en partie déserté. Un terrain de jeu idéal pour le photographe Jonk, spécialiste de l’urbex (l’exploration d’espaces abandonnés). Tout y est : le gigantisme, l’esthétique soviétique et une beauté propre aux lieux décatis, où la peinture écaillée devient un paysage abstrait… Le globe-trotteur embarque le lecteur avec lui dans ses aventures, au cœur du désert kazakh. » Ideat

« Des photographies de Jonk à Baïkonour émane un sentiment de solitude, de passé évanoui et de décrépitude. Il en ressort aussi une splendeur passée, un élan réel vers le progrès, même si aujourd’hui il peut paraitre un peu suranné. Impossible de rester de marbre devant ces témoignages émouvant de la conquête spatiale qui a fait rêver tout l’occident pendant près d’un demi-siècle. L‘aventure de Jonk demeure également dans les esprits quand on prend la mesure des risques encourus par la fine équipe de l’expédition de Baïkonour. Les autorités, le froid, le danger impossible à mesurer de se faire arrêter et conduire en prison, rien n’a arrêté le photographe dont la curiosité sans limite est vectrice de créativité. Il est agréable de constater que l’exploration urbaine ne prend jamais le pas sur la qualité et la recherche esthétique des photographies de Jonk. » Beware

« Le Français Jonathan “Jonk” Jimenez, qui a documenté plus de 1 500 sites abandonnés dans 50 pays, s’est récemment lancé dans le voyage le plus ambitieux de son vaste portfolio photographique : une visite des ruines du programme spatial soviétique au cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Le résultat de ses images impressionnantes ne pourrait pas contraster plus radicalement avec la décadence du lieu qu’il a photographié : les photos montrent des fusées abandonnées, vandalisées, pillées de métaux précieux, de la documentation historique oubliée dans des bureaux figés dans le temps, des bâtiments qui ont été dépouillés de leurs conditions d’habitabilité et de fonctionnement pendant des décennies. » P3 (traduit du portugais) 

« Le photographe Jonk est un spécialiste des lieux abandonnés. À Baïkonour, il a réussi à pénétrer dans le mausolée de la navette spatiale soviétique Bourane et à y photographier le dernier triomphe de la conquête spatiale soviétique. L’ouvrage de Jonk intitulé “Baikonur : Vestiges du programme spatial soviétique” raconte l’histoire de Bourane et l’aventure de sa redécouverte en images. » Archyde (traduit de l’anglais) 

« Aujourd’hui, Baïkonour est considéré comme le site d’exploration urbaine le plus important au monde. Pour photographier le cosmodrome de Baïkonour, Jonk a parcouru 20 km de nuit à travers le désert du Kazakhstan. Le reportage photo a été réalisé après s’être faufilé dans les hangars abandonnés et avoir passé trois nuits à l’intérieur du cosmodrome abandonné pour produire le livre “Baïkonour, vestiges du programme spatial soviétique”. Les photographies de Jonk témoignent de la fascination exercée par la partie désaffectée du cosmodrome et révèlent la décadence de cet espace abandonné. Les images sont accompagnées de descriptions de l’incroyable aventure que représente la visite d’un lieu unique. » Fanpage.it (traduit de l’italien) 

« “Lorsque la lumière de la torche a finalement éclairé Bourane, j’ai sursauté”, se souvient Jonk. “Je me souviendrai toujours de la vue de Bourane ainsi abandonné dans l’obscurité. De tous les lieux abandonnés que j’ai explorés, c’est de loin le plus mémorable”, ajoute-t-il. Il s’est également faufilé dans un hangar voisin où est entreposé un prototype de la fusée Energia M, autrefois utilisée pour le lancement de Bourane. Pour Jonk, qui est depuis longtemps fasciné par les reliques soviétiques, ce voyage a été un véritable moment fort de sa carrière. Il espère que ces reliques survivantes seront un jour sauvées de leur état actuel de négligence et qu’on leur accordera le respect qu’elles méritent. » Wired Japan (traduit du japonais) 

« En octobre 2019 est sorti un ouvrage extraordinaire du photographe Jonk : Baïkonour. Cet ouvrage de 192 pages de textes et de photos est tout simplement incroyable et inédit : il vous plonge littéralement dans les vestiges du programme spatial soviétique et plus particulièrement le programme de la navette spatiale soviétique Bourane. Baïkonour est son 4ème livre et il nous raconte l’incroyable périple de Jonk pour arriver à Baïkonour, se glisser dans ces hangars à l’abandon, et nous plonger dans ce programme spatial soviétique au travers d’une centaine de photos incroyables. » Space Quotes

« Ce livre de salon est un choix parfait pour tous ceux qui s’intéressent à l’ère soviétique, aux voyages dans l’espace et qui aiment les grandes photographies évocatrices. Jonk a rassemblé un ensemble d’images spectaculaires. Je peux vraiment comprendre le plaisir d’urbexer et maintenant que tant d’endroits sont interdits d’accès, c’est une excellente façon d’explorer à travers l’objectif d’un photographe talentueux. » Trip Fiction (traduit de l’anglais) 

« Nous pouvons recommander à nos lecteurs le livre Baïkonour : Vestiges du programme spatial soviétique. C’est le meilleur livre de ce type pour voir en détail les derniers vestiges du programme Bourane de l’Union soviétique. Le photographe français Jonk raconte en détail comment il est entré dans le cosmodrome de Baïkonour et ce qu’il y a vu. Le lecteur peut sentir la rouille et la saleté, ainsi que l’excitation des visiteurs. Nous espérons que ce livre permettra de remettre en lumière ce chef-d’œuvre de l’ingénierie soviétique, de réveiller les navettes spatiales soviétiques et de leur offrir un avenir plus radieux dans un musée. » Shymkent (traduit de l’anglais) 

« Jonk, qui parcourt le monde à la recherche de sites abandonnés, s’est fixé pour objectif de voir un vaisseau spatial unique et a mené toute une opération secrète pour y parvenir. Nous ne recommandons pas de la répéter, car le photographe a pénétré illégalement dans le port spatial pour réaliser des clichés rares. » GQ (traduit du russe) 

L’AVIS DES LECTEURS

« Une première partie explicative sur le voyage suivie de la partie photos. De très belles photos. A voir les vidéos sur Youtube traitant du même sujet. » Montaudouin, Amazon

« Un livre que j’attendais avec impatience, juste exceptionnel, le voyage vers le site, l’exploration en elle même, tout y est très bien décrit. » Nico, Amazon

« Très beau livre » J, Amazon

« C’est une belle histoire sur la fragilité des sociétés humaines et un témoignage de l’échec du communisme. Un effondrement à méditer… » L, Amazon

« Un livre très original sur un sujet gardé secret en Russie, photos à l’appui ou le photographe nous donne une immersion très détaillée. » B, Amazon

« A la fois pour les passionnés d’espace et d’urbain exploration, un ouvrage de superbes photos qui éclaire les reliques d’un épisode de la Guerre Froide… » Dominique, Fnac

« Plonger dans des secrets jusqu’alors bien gardés grâce à des auteurs particulièrement audacieux. » Celine, Fnac

« Un beau complément à la bibliothèque spécialisée sur l’espace. » Tobias, Amazon (traduit de l’allemand)

« Superbe livre de photos avec des informations de base sur le programme russe de navettes spatiales. » Bert, Amazon (traduit de l’anglais)

« C’est un bon achat et je le recommande à tous les amoureux du thème. » Silvia, Amazon (traduit de l’italien)

« Des photos fantastiques et un bon texte d’introduction. Très intéressant pour tous ceux qui aiment les histoires sombres du programme spatial soviétique. » João, Amazon (traduit du portugais)

« J’avoue d’emblée que je ne suis pas un adepte de l’exploration des bâtiments abandonnés, mais j’apprécie les photographies de personnes plus courageuses que moi. Le premier quart de ce livre donne un aperçu du programme spatial soviétique, du voyage de Jonk et de son équipe à travers le Kazakhstan et jusqu’au Cosmodrome, et de son exploration (tout à fait illégale, d’ailleurs…) de l’énorme complexe d’assemblage et de ravitaillement en carburant qui abrite les deux navettes, ainsi que du banc d’essai dynamique voisin. Le reste du livre est entièrement constitué de photographies de l’intérieur des deux bâtiments, des deux navettes et d’un lanceur Energia. Sans surprise, ces photos constituent le point fort de l’ouvrage, montrant chaque petit coin et recoin rouillé et encroûté de ces structures géantes. Les photos sont généralement d’excellente qualité, même si, comme on peut s’y attendre, elles ne sont pas très colorées. Partout où l’on regarde, on trouve d’épaisses feuilles de peinture écaillée, des passerelles précaires, des couches de saleté, de poussière et de fiente de pigeon qui incrustent tout, des documents techniques et des brochures de propagande éparpillés, et d’anciennes machines cannibalisées au fil des décennies. L’appareil de Jonk capture des images aussi variées que les navettes elles-mêmes, les machines abandonnées, les interminables couloirs en tôle ondulée et les bâtiments abandonnés à proximité, ainsi que des gros plans sur de petits détails tels que l’acier rouillé, les panneaux de commande, les documents officiels, les tableaux d’affichage, etc. Il n’est pas difficile de s’imaginer entendre leurs pas résonner dans les hangars, de sentir l’odeur de la moisissure et de la décomposition, et de se représenter l’activité qui régnait dans ces installations à l’époque de leur splendeur. Bien qu’une certaine connaissance du programme Buran soit nécessaire, il s’agit néanmoins d’une étude photographique fascinante, bien que plutôt ésotérique, d’un exemple unique de la gigantomanie soviétique abandonnée. Elle s’adresse probablement davantage aux explorateurs urbains qu’aux passionnés de l’espace, mais que puis-je dire ? J’ai besoin de diversifier mes intérêts de temps en temps. » Daryl, Amazon (traduit de l’anglais)

« Les photos sont très belles » Mariachiara, Amazon (traduit de l’italien)

 « Aimé à 100 %. »  Thiago, Amazon (traduit de l’anglais)

 « Une expérience douce-amère. Il ne s’agit pas d’une déclaration négative, d’ailleurs ! J’ai visité le cosmodrome de Baïkonour l’année dernière dans le cadre de mon travail. Les photos étaient, officiellement, interdites. Ce livre comble de nombreuses lacunes. J’ai été autorisé à jeter un coup d’œil dans le hangar de Buran, mais pas à y entrer par mon accompagnateur pour des raisons de sécurité. L’auteur a su rendre compte de l’état de délabrement du site dans son ensemble, et le fait de connaître l’histoire de ce qui s’y est passé et de l’histoire qui s’efface alimente mes sentiments doux-amers. Au cours du même voyage, j’ai visité Vostochnny. Le nouveau joyau de la couronne russe de lancement spatial. Flambant neuf et étincelant. Les contrastes étaient saisissants. » Smith, Amazon (traduit de l’anglais)

« Magnifique livre d’images qui montre très bien comment le délabrement d’une si grande installation progresse lentement depuis la fin de l’Union soviétique.” Matze, Amazon (traduit de l’allemand)

« Avant d’en venir aux photos, le photographe présente le paysage en racontant brièvement et avec émotion son voyage, comment il s’est faufilé dans la zone de haute sécurité d’un port spatial russe et comment il a joué à cache-cache avec les gardes occasionnels. Néanmoins, les photos témoignent d’une planification minutieuse et d’une réalisation technique parfaite dans les circonstances données. On peut voir de nombreuses photos des deux orbiteurs et de leurs détails sous différentes perspectives spectaculaires, ainsi que des images étonnantes de la fusée porteuse Energia. Mais le photographe n’oublie pas les bureaux, les ateliers, les archives et les salles de maintenance qui donnent un aperçu des opérations quotidiennes d’une installation d’ingénierie spatiale. Il se penche même sur la structure de la peinture craquelée, une caractéristique bien connue et très appréciée des photographes de lieux perdus dans les pays post-soviétiques. Ce que j’adore, c’est que le photographe s’abstient d’utiliser tout filtre de caméra et tout post-traitement d’image qui sont par ailleurs notoirement utilisés pour les photos contemporaines de lieux perdus afin de leur donner un aspect apocalyptique exagéré. Au contraire, il est expert dans l’art de capter cette lumière délicate, douce et légèrement jaunâtre qui est si caractéristique de l’intérieur des bâtiments abandonnés aux fenêtres aveugles et poussiéreuses. Elle donne aux scènes une impression d’insubstantialité, d’irréalité. Quoi de plus approprié pour un programme spatial qui n’a jamais dépassé le stade du rêve ? ​​Bien que Baïkonour soit devenue la destination de nombreux amateurs de lieux perdus au cours des dernières années, et qu’une quantité appropriée de photos y ait été prise, je considère ce livre comme la documentation la plus sérieuse et la plus esthétique de l’état actuel des vestiges des programmes Buran et Energia. Et compte tenu de la situation politique actuelle, il n’y a probablement pas grand-chose d’autre à venir dans un avenir proche. » Rainer, Amazon (traduit de l’anglais)

« Le livre est très bien produit, il s’agit d’un livre cartonné solide avec une excellente qualité d’impression. Les photos des ruines sont tout simplement spectaculaires. Je n’ai jamais compris pourquoi les Russes ne prennent pas davantage soin des vestiges de leurs grandes réalisations spatiales. L’étudiant sérieux sera heureux d’apprendre que les détails sont soigneusement décrits, par exemple quel orbiteur Buran se trouve sur les photos. Il n’y a pas que Buran et Energia-M sur les photos, de nombreux systèmes et installations de soutien sont également présentés. Mais Buran est la star de l’exposition, et si vous vous intéressez de près ou de loin à la navette soviétique, il s’agit d’un achat essentiel. »  Nick, Amazon (traduit de l’anglais)

« Très beau livre avec de superbes photos et de brèves informations à ce sujet. » Tamara, Amazon (traduit de l’allemand)

« Photos de très bonne qualité des restes de la navette spatiale russe. Dommage que les orbiteurs ne soient pas protégés dans des musées. Le livre et le photographe étaient plus intéressés par l’art des textures de la décomposition que par les détails techniques des deux orbiteurs, d’où les 4 étoiles. Le texte de l’histoire explique également comment ils sont entrés dans les bâtiments. Il suggère que certaines pièces ont été obtenues à partir du programme de la navette américaine, en regardant certains des catalogues de pièces trouvés sur le site… très intéressant. » M, Amazon (traduit de l’anglais)

 « Je n’ai que des éloges pour ce livre. Avec le temps (et sans que la Russie ne crée un musée pour ces deux orbiteurs et le booster Energia), ce livre pourrait être tout ce qui existe de cet important chapitre des vols spatiaux habités. Magnifiquement présenté avec des photographies de grande qualité, ce livre est indispensable à tous ceux qui s’intéressent à Buran, Ptchika et Baïkal. Bravo et félicitations aux auteurs. » Peter, Amazon (traduit de l’anglais)

« Je dois admettre qu’à première vue, j’ai été un peu surpris car je m’attendais à plus d’images, mais maintenant je suis tout simplement sans voix : Quel incroyable morceau d’histoire ! On peut presque sentir l’odeur de la poussière, l’excitation d’une époque révolue… et la tristesse de la fin. Pour moi, le livre de l’année, qui s’inscrit parfaitement dans l’étrangeté de COVID-time. »  Andreas, Amazon (traduit de l’anglais)

« Document exceptionnel » Paolo, Amazon (traduit de l’anglais)

« C’est déjà étonnant que quelqu’un puisse entrer dans le hall Bourane à Baïkonour. Les superbes photos et le récit de l’expérience sont encore plus impressionnants. Un vrai régal pour les fans de l’espace et les adeptes des lieux perdus ! » Tasillo, Amazon (traduit de l’allemand)

« L’auteur, photographe, s’est rendu clandestinement sur une partie des vestiges du cosmodrome de Baïkonour, dans l’actuel Kazakhstan, pour en faire un reportage photographique. Une partie de ce cosmodrome est laissée à l’abandon mais d’autres parties sont encore utilisées, ce qui explique les restrictions d’accès à ces lieux. Ce site fut créé au milieu des années 1950 par les Soviétiques, en pleine guerre froide, à une époque où la conquête spatiale n’était pas seulement un enjeu scientifique mais aussi un outil de propagande politique. D’intéressantes photographies d’affiches (traduites) le confirment. Ce contexte et celui de plusieurs décennies précédentes est bien expliqué. Le programme spatial russe est né dans les années 1920. Les technologies liées aux fusées eurent aussi des finalités militaires puisqu’elles permettraient la production de missiles capables de transporter des charges explosives vers des cibles choisies. Après la seconde guerre mondiale, les soviétiques s’emparèrent de missiles V2 développés par l’Allemagne nazie ainsi que d’équipes de scientifiques et de techniciens. Ainsi, Manfred von Ardenne, et Gustav Hertz, contribuèrent aux progrès militaires soviétiques, notamment dans le domaine nucléaire. Les USA récupérèrent aussi de nombreux scientifiques allemands à l’issue du conflit (opération “Paperclip”) décidant souvent d’opportunément oublier l’engagement nazi de certains (dont Wernher von Braun, 1912-1977). Le 4 octobre 1957, l’URSS réussit à mettre Spoutnik en orbite. le 3 novembre c’est la chienne Laïka qui fut mise en orbite à bord de Spoutnik 2 par ce pays. le 12 avril 1961, Youri Gagarine fut le premier homme à effectuer un vol dans l’espace : à son retour il était devenu un héros national. En mai 1961, Kennedy annonçait la volonté des USA d’envoyer un homme sur la Lune avant la fin de la décennie 1969, ce qui se concrétisa la 21 juillet 1969 avec la mission Apollo 11. Dans les années 1970, américains et soviétiques se lancèrent dans la conception de navettes spatiales, ces derniers à partir du site de Baïkonour. En 1991 l’Union soviétique fut dissoute et le Kazakhstan devint indépendant. Un accord entre ce pays et la Russie fut signé, permettant aux russes de conserver le contrôle du site de Baïkonour. La Russie n’avait cependant plus les moyens de maintenir le programme spatial initié sous l’ère soviétique, et de nombreux projets et bâtiments de Baïkonour furent simplement abandonnés. Ce reportage nous montre une partie de ces friches industrielles. L’auteur écrit surtout sur la manière dont il a travaillé, mais ses photographies montrent beaucoup plus. J’ai été impressionné par les ravages du temps qui passe sur ces infrastructures, et surtout par l’importance des travaux laissés inachevés. Je vous recommande donc cet ouvrage si le sujet vous intéresse, ou si vous êtes simplement un peu curieux. »  Apikrus, Babelio

« C’est pour le moins un témoignage exceptionnel que nous livre le photographe Jonk : une véritable plongée dans le programme spatial soviétique Buran, développé dans les années 70 à 90. Jonk est un photographe qui affectionne particulièrement l’exploration urbaine. Son parcours l’a progressivement poussé à s’immerger dans des zones totalement abandonnées où le temps et la nature tentent d’effacer les traces du passé. Grand voyageur, il a pu immortaliser des paysages aux quatre coins du monde. Mais un voyage nous intéresse tout particulièrement ici, celui opéré au Kazakhstan, plus précisément sur le site de Baïkonour. Bien connu des amateurs d’astronautique, Baïkonour est aujourd’hui le point de départ des fusées Soyouz qui ravitaillent notamment l’ISS. Perdu dans le désert, ce site créé dans les années 50 pour le programme spatial soviétique, abrite des trésors abandonnés dont nous n’avons que très peu d’images de ce qu’il en reste aujourd’hui. Jusqu’à ce que Jonk décide d’y aller faire un petit tour…Ce voyage l’amènera au plus près des 2 navettes spatiales construites durant les années 80, dans le cadre du programme spatial Buran. Ce programme de développement de navettes devait répondre au programme américain. Une seule navette prendra son envol avec un lanceur Energia. Ce programme prendra fin dans les années 90. Le climat géopolitique ayant évolué et le régime soviétique était à cours de liquidité pour pouvoir poursuivre son financement. Notre photographe aura fort à faire : capter les photos de ces lieux surveillés de près, sans se faire prendre… Et pour compliquer un peu plus la tâche, un lancement sur le site de Baïkonour, à plusieurs encablures des lieux de stockage des navettes, aura lieu pendant leur périple. Son expédition lui permettra de ramener des clichés insoupçonnés des navettes et des bâtiments dont le temps semble s’être figé en l’espace d’un instant. Mon avis : l’essentiel de l’ouvrage est constitué de photographies, mais le texte de Jonk sur son parcours, nous immerge inévitablement dans une ambiance particulière. Nous pourrions aisément nous imaginer aux côtés de Jonk durant ce périple. Les photos quant à elles, témoignent d’une sorte de fin de course entre soviétiques et américains. le temps s’est figé sur ses navettes dont il ne reste plus grand chose d’autre que la carcasse entourée d’un grand hall désertique. » Astrobook21, Babelio

« Pour les amateurs d’Urbex dans un premier temps et pour les fans de course à l’espace. Ce livre m’a stupéfait, on y voit dans des photographies de très bonne qualité, les sites abandonnés du centre de Baïkonour, des fusées et des navettes russes laissées dans un abandon total. Un programme totalement délaissé, la nature y reprend ses droits, des milliards qui rouillent dans le froid russe. On a l’impression que tout le monde est parti du jour au lendemain. Il s’agit autant d’un travail journalistique et artistique. En admirant ces clichés, j’ai beaucoup appris, jusqu’à maintenant j’ignorais tout de ce site secret… » Mikaelunvoas, Babelio

« Pour une fois, je vous emmène à la découverte d’un livre un peu spécial qui nous présente des photographies urbex au coeur du Kazakhstan, dans les ruines du cosmodrome de Baïkonour. Si ce site, enclave russe, est encore connu pour le lancement de certaines missions spatiales, on a oublié qu’il fut aussi, pour une très grande partie, le fleuron de l’aventure spatiale soviétique. Mais à peine la première mission menée avec succès, la chute de l’URSS va signer la fin des financements. Les lieux sont alors laissés à l’abandon, même si encore étroitement surveillés. Un espace de jeu rêvé pour un photographe comme Jonk. Sur ses traces, nous découvrons donc le premier hangar abritant les deux navettes. Au-delà de ces mastodontes, qui demeurent à jamais figés, comme si tout pouvait reprendre demain, c’est la démesure du lieu qui frappe même à travers les photographies. Jonk sait nous donner les éléments nécessaires pour comprendre l’échelle disproportionnée. Tour, instruments de contrôles, consoles et tableaux en tout genre… autant de trace d’une activité bien particulière, comme si tout c’était arrêté brusquement. Dans certains bureaux, des papiers jonchent le sol, restes d’un travail de fourmi de milliers d’hommes pour mener à bien le grand projet soviétique de conquête spatiale. Quelques traces de propagande sont aussi visibles. le tout a été visité depuis longtemps par les pillards qui ont prélevé tout ce qui pouvait avoir la moindre valeur. Dans le second hangar, on découvre le propulseur Energia, droit et semblant inébranlable alors qu’autour de lui tout se délite petit à petit : la peinture s’écaille, la ferraille rouille, la poussière s’amoncelle, plus rien ne vit depuis longtemps. Ces lieux pourtant vides semblent comme hantés par une présence forte, celle d’un rêve d’étoiles fort. Les photographies sont introduites par le récit de l’expédition qui donne de la consistance au contexte et créé une ambiance particulière. Un fantôme qui plane et qui nous emporte, comme souvent dans les reportages urbex de qualité. Un beau livre, indéniablement ! » La_chevre_grise, Babelio